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Le livre waterproof imprimé sur le papier de pierre d’Armen Paper

Sortie du nouveau livre waterproof d’Armen Paper

Le Point présente un livre innovant et écologique. Premièrement, il est insubmersible. En conséquence, il est idéal pour lire dans son bain, sur la plage, sous la douche. Deuxièmement, il est issu d’un procédé innovant développé par la start-up Armen Paper. En effet, il est en papier de pierre.  Par conséquent ce papier minéral est entièrement étanche. En résumé, Il peut même se plonger sous l’eau ! On le retrouve intact à sa sortie. En librairie le 22 mars.

Le livre waterproof

Manuela Morgaine, artiste, cinéaste et écrivain en avait rêvé depuis 25 ans au moins. Car en lisant dans son bain, en bateau, sur la plage, c’était toujours la même chose. En effet, elle voyait les pages quasi chaque fois mouillées, trempées, voire inondées.

Quand le livre ne finissait pas, plouf, tout simplement dans la piscine. Dans ce cas, il se réduisait à un objet gonflé, boursouflé, et bientôt illisible ! 

Elle en rêvait et en parlait autour d’elle quand la bonne rencontre a lieu avec les bons éditeurs. Ces derniers lui prêtent oreilles attentives. Puis, proposent de tenter l’aventure en mai 2018 dans leur toute jeune maison d’édition, Adespote

Un livre insubmersible ? Oui, le rêve était réalisable, il fallait songer à utiliser le papier de pierre d’Armen Paper. Il s’agit d’un papier minéral 100 % hydrofuge. Ce qui fut fait et validé par l’imprimerie Floch. Cependant, elle dut sous-traiter le brochage afin d’obtenir une colle elle aussi résistante à l’eau.

En résumé, pour voguer à la hauteur de l’innovation, deux textes furent choisis, tous deux intitulés L’Inondation. L’un d’Émile Zola, l’autre du Russe Evgueni Zamiatine.

 

Une collection des « insubmersibles »

Le Point l’a découvert sur le stand Île-de-France du salon Livre Paris, du côté des « jeunes pousses » de l’édition. Il sera en librairie au prix de 25 euros. Pas donné, mais avouons que le plongeon les vaut !

Ainsi, du succès de ce premier double titre (recto verso) dépend le développement d’une collection des « insubmersibles ». C’est une petite anthologie de la poésie de l’eau. De même, le projet d’une partie du journal de Christophe Colomb est dans les tiroirs.

On se prend à rêver de lire dans son bain en toute sécurité « Le bateau ivre » ou l’Odyssée. En d’autres termes, si la lecture vous tire des larmes, personne n’en saura plus rien.

 

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Retrouvez l’article sur Le Point ainsi que l’interview de Manuela Morgaine en vidéo sur le salon du livre